Écosse : Un violeur incarcéré dans une prison pour femmes.

L’information provient du journal The Daily Mail. En Écosse, Monsieur Graham Adam, s’identifiant comme femme et reconnu coupable d’avoir violé deux femmes sera détenu dans une prison pour femmes dans l’attente du verdict (attendu pour le 28 Février 2023).

Encore un exemple frappant de la façon dont l’idéologie de l’auto-détermination qu’est le transgenrisme peut impacter gravement la sécurité des femmes.


Les viols commis par monsieur Graham.

Le premier viol a eu lieu le 16 Septembre 2016 à Clydebank. Selon la victime, Monsieur Graham l’aurait déshabillée et pénétrée de force. Il l’aurait ensuite menacé de s’attaquer à sa famille si elle le dénonçait.

Trois ans plus tard, le 27 Juin 2019, Monsieur Graham a violé une femme à Glasgow. La victime a déclaré qu’après un moment de sexe classique, Monsieur Graham est ensuite devenu violent et l’a agressée. Il a retenu sa victime de force en l’allongeant sur un lit, l’a violé, et l’a également mordue.

Une défense basée sur le fait que Monsieur Graham est désormais “Madame Bryson”.

Adam Graham, 31, a commencé à s’identifier comme femme en 2020, après avoir commis des crimes sexuels. Il est donc devenu “Isla Bryson”. La justice écossaise s’est adressée à cette personne en employant la forme féminine.

Monsieur Graham a affirmé qu’il savait qu’il était une femme depuis l’âge de quatre ans, et qu’il a commencé une transition hormonale à l’âge de 29 ans. Il a affirmé qu’à la date du premier viol qu’il a commis, il était “en lutte” avec sa sexualité, et avait “des problèmes émotionnels”.

Durant le procès, Monsieur Graham s’est défendu en affirmant qu’il n’était plus un “prédateur mâle”. Son avocat, maître Edward Targowski s’est adressé à la cour en parlant de son client en ces termes : “Elle transitionne de mâle à femelle. Si vous acceptez cette évidence, l’évidence qu’elle transitionne, et qu’elle s’engage sur cette voie, alors cela contribue grandement à l'acquitter de ces accusations.”.

Le traitement médiatique des faits.

Certains médias comme la BBC parlent de cette personne au féminin.

Certains comme The Scottish Sun ont même osé parler d’un viol commis avec “her penis” (en anglais, le pronom possessif “her” signifie son/sa ; le genre de ce pronom est accordé en fonction de la personne qui possède l’objet, et non en fonction de l’objet possédé).

Sky News parle de “une femme transgenre reconnue coupable de viol quand était un homme par la cour de Glasgow.

Marguerite Stern

Marguerite Stern est co-fondatrice de Femelliste. Vous pouvez soutenir son travail sur Patreon.

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